Séance ciné de la semaine
Synopsis : Parti pour une randonnée en solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve bloqué au fond d’un canyon isolé lorsqu’un rocher s’éboule, lui emprisonnant le bras. Pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, il est en proie à des hallucinations avec pour seule compagnie le souvenir des siens.
Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence…
Danny Boyle est un réalisteur que j'aime beaucoup (Petits meurtres entre amis et Transpotting sont des films que j'ai adoré).
Vous vous souvenez peut-être (pour celles et ceux qui me suivent depuis un moment) que j'avais également adoré Slumdog Millionaire. Nous ne sommes plus du tout dans le même registre mais la sortie d'un nouveau film de Danny Boyle était pour moi quelque chose de très attendu et après avoir lu quelques critiques de celui-ci, encore plus.
J'avais un peu peur tout de même, surtout après avoir lu ici et là des avis très contradictoires sur "LA" scène choc du film.
De gore à on ne voit rien... je ne savais pas trop sur quel pied danser.
Mais l'envie de voir le film et surtout la prestation de James Franco a eu raison de mes craintes.
Tout de même, j'ai eu le coeur qui battait la chamade pendant tout le film. Parce que, forcement, il suffit de lire le synopsis pour savoir ce qu'il va se passer (d'autant que c'est une histoire vraie et qu'il suffit de taper Aron Ralston sur notre ami Google pour avoir en savoir un peu plus...) et il n'est pas très compliqué de deviner que l'on va avoir quelques frissons dans le dos.
Le film est réalisé de telle façon que le spectateur ressent quasiment tout ce que ressent Aaron ou du moins se met inévitablement à sa place.
De quoi vous donner quelques sueurs froides. Pourtant je n'ai pas peur du sang, mais voyez-vous je ne sais pas si c'est avec les années qui passent ou tout simplement depuis que je suis maman mais je suis de plus en plus sensible à la douleur des autres. Lorsque je vois quelqu'un avoir mal, j'ai mal. Imaginez un peu à quel point j'ai pu souffrir pendant la projection !
Bon, mais tout de même, n'étant pas maso, je me suis épargné "LA" scène la plus "trash" (merci à mon manteau d'avoir fait écran noir et à mon chéri de m'avoir raconté les détails sans que j'ai à les voir par moi même !).
Ce qui est très intéressant dans ce film, ce n'est donc pas tant l'histoire puisqu'encore une fois tout est dit dans le synopsis mais plutôt la façon dont elle est traitée, la façon somptueuse dont Boyle la met en scène et le jeu impressionnant de Franco.
Sa prestation d'acteur est assez incroyable lorsque l'on pense à l'investissement émotionnel que représente ses 127 heures de cauchemars portées à l'écran.
A ce demander, forcément, ce qui a bien pu passer par la tête de ce jeune homme pour en arriver à une solution aussi extrême là où tant d'autres, moi même probablement, aurait choisi la mort.
Un belle leçon de courage, de folie aussi traitée avec beaucoup de réalisme et d'émotions.
Un film dont on ne peut ressortir indemne, visuellement magnifique et très fort : à voir !
Ma note : 4,5/5
Synopsis : Au cours de son exploration, l'écrivain Lemuel Gulliver, atterrit dans le Triangle des Bermudes et plus précisément sur l'île de Liliput. Alors que tous les habitants sont minuscules, Gulliver, lui, est devenu un géant...
Lorsque j'étais petite les histoires de Gulliver me fascinaient et je dois bien l'avouer cette version modernisée m'a bien plue. Le synopsis n'est pas tout à fait réaliste puisque Lemuel Gulliver n'est pas écrivain mais coursier. Il mène une vie paisible, sans trop de soucis jusqu' au jour où, pour tenter de séduire l'une de ses collègues il va accepter de partir faire un reportage dans le Triangle des Bermudes.
La suite, tout le monde la connait ou presque, c'est l'histoire de Gulliver. Ce "géant" arrivé sur l'île de Liliput dont tous les habitants sont minuscules.
J'ai été très étonnée de voir Jason Segel (alias Marshall Eriksen de How I Met Your Mother) dans ce film. Il ne tire malheureusement pas son épingle du jeu face à un Jack Black très en forme. Il passe même quasiment innaperçu.
Visuellement il y a quelques défauts, l'on voit très bien les incrustation de certaines scènes. En dehors de cela, j'ai vraiment passé un bon moment. C'est une comédie familiale, menée tambour battant par son acteur principal.
Sans Jack Black le film serait certainement un sacré navet mais il y a quelque chose qui émane de cet acteur queje trouve terriblement attendrissant. Evidément, le film vise plutôt un publique jeune et le scenario n'a vraiment rien d'original mais si l'on ne s'attend pas à voir un grand film, il y a de quoi rire (si l'on aime l'humour un peu ballot).
Je ne l'ai pas vu en 3D et je ne vois pas vraiment l'intérêt de cette technologie pour ce film.
Ma note : 3/5
Synopsis : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.
Lorsque l'on voit un film comme Les petits mouchoirs de Guillaume Canet (pour ne citer que celui-ci, car il y a en a d'autres), il y a de quoi se dire que le cinéma français n'a pas à rougir face à certaines productions étrangères. Il y a même de quoi se dire que l'on peut être fière de notre cinéma. Et puis, il y a des films comme Rien à déclarer dont le titre pourrait très bien être celui de ma critique.
Rien à déclarer, rien à dire ou pas grand chose.
J'avais bien aimé "Bienvenue chez les Ch'tis" mais une fois, pas deux. Parce que je l'aime bien moi Dany Boon. Encore un que je trouve attachant. Et puis tout le tapage autour de son premier film, forcément.
Là, je le sentais moyen...comme un préssentiment que ce film là allait être un poil plus indigeste.
Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé du tout mais bon..voilà quoi.
J'ai aimé : le duo Dany Boon/Julie Bernard que j'ai trouvé non seuleument crédible mais plus émouvant que je ne l'aurais cru, les prestations de Benoit Poelvoorde et de François Damiens qui font ce qu'on leur demande l'un en psychopathe raciste et l'autre en idiot du village, le pitch de départ à savoir le passage à l'europe.
En dehors de cela, et bien rien ! J'ai du rire ou sourir 1 ou 2 fois tout au plus, surtout avec cette bonne vielle 4L customisé. Pour le reste, c'est très téléphoné, sans surprise et sans grand intérêt.
Ma note : 1,5/5